Le 23 janvier 2024, le mouvement social « Un Solo Uruguay » (USU) a commémoré le premier événement de l'année 2018 à Mal Abrigo, San José, et a rendu hommage au regretté ingénieur Andrés Camy, l'un de ses fondateurs, qui vivait à la localité mentionnée.
Changements majeurs dans la gestion gouvernementale
Depuis sa création en 2018, « Un Solo Uruguay » est devenu un acteur important sur la scène politique du pays. Son principal objectif est de représenter et de canaliser les préoccupations des différents secteurs productifs et sociaux qui estiment que leur voix n'est pas suffisamment entendue par les autorités.
L'organisation a fait une déclaration forte par l'intermédiaire de son porte-parole, qui a exprimé son mécontentement à l'égard du gouvernement de Luis Lacalle Pou, soulignant que "le pays a besoin d'un changement réel et profond dans la gestion politique". Il a également fait remarquer que le système actuel ne répond pas aux besoins et aux aspirations des Uruguayens et qu'il est essentiel de prendre des mesures dans l'intérêt de tous les citoyens.
« Un Solo Uruguay » a fait entendre sa voix et interpellé le président, son équipe gouvernementale et le système politique en général. Ils demandent des changements significatifs dans la gestion du gouvernement, une plus grande transparence et des mesures concrètes pour relancer l'économie du pays. Les revendications de cette organisation citoyenne reflètent la nécessité d'un débat ouvert et d'actions concrètes pour relever les défis actuels et répondre aux aspirations de la société uruguayenne.
Exigences de transparence et de mesures pour stimuler la reprise économique
Parmi les principales demandes des « Un Solo Uruguay » Il s'agit notamment de la transparence dans la gestion publique, de la lutte contre la corruption et de l'adoption de politiques favorisant une croissance économique durable. Le mouvement citoyen a clairement indiqué qu'il attendait des réponses concrètes de la part des autorités et qu'il ne tolérerait plus de promesses creuses.
Sur la reprise économique, « Un Solo Uruguay » appelle à la mise en œuvre de mesures efficaces pour soutenir les secteurs productifs et créer un environnement propice à l'investissement et au développement. Ils considèrent qu'il est essentiel d'avoir des politiques claires qui stimulent la création d'emplois et favorisent la compétitivité au niveau national et international.
Alors que le président Lacalle Pou a exprimé sa volonté d'écouter les demandes des Uruguayens, l'organisation citoyenne espère que ces paroles se traduiront par des actions concrètes. Elle estime que le moment est venu de mettre de côté les divisions politiques et de travailler ensemble pour le pays.
Le ton de la journée a été marqué par le mécontentement et les critiques à l'égard du système politique uruguayen. “Nous continuons dans la même voie que les gouvernements précédents, en dépensant davantage, avec un déficit budgétaire important. , un dollar repassé qui frappe durement ces agro-exportations, le tourisme et le commerce”, a exprimé Norberto Pereyra, porte-parole de USU.
Les producteurs agricoles, les dirigeants syndicaux ruraux, les entrepreneurs et les travailleurs qui se rassemblent dans ce mouvement soutiennent que la situation économique du pays n'a pas connu d'améliorations substantielles depuis les premières manifestations.
Dans la proclamation de l'événement, ils ont souligné que le président Luis Lacalle Pou, qu'ils qualifient de " l'employé le plus important que nous, les Uruguayens, avons », n'a pas été à la hauteur de la tâche de résoudre les problèmes structurels qui affectent le pays depuis des décennies. En outre, ils ont étendu leur mécontentement à l'équipe gouvernementale et au système politique dans son ensemble, affirmant que la classe dirigeante n'a pas répondu efficacement aux besoins de la population.
L'USU a critiqué la responsabilité de la signature et de la réaffirmation d'accords secrets par toutes les administrations gouvernementales, de 1985 à aujourd'hui, avec des sociétés étrangères qui, selon le mouvement, nuisent à la souveraineté et aux intérêts nationaux. En outre, l'intervention du gouvernement a été demandée pour empêcher la domination du marché de l'industrie agroalimentaire nationale, ce que prétend la multinationale Minerva Global Foods avec l'achat auprès de Mafrig de trois usines uruguayennes de réfrigération de la viande.
Le mouvement a rappelé que "de nombreux acteurs de premier plan de l'actuelle coalition au pouvoir en 2018 se sont ralliés à notre analyse et ont applaudi nos demandes". Cependant, ils ont suggéré que l'exercice du pouvoir et la lutte pour l'obtenir ont éloigné les détenteurs du pouvoir des préoccupations et des besoins réels des citoyens
Dans ce contexte, « Un Solo Uruguay » ont exhorté les Uruguayens à ne pas se limiter à voter tous les cinq ans, mais à assumer un rôle actif de contrôle citoyen. Ils invitent leurs compatriotes à exiger des résultats de la part de ceux qui sont au pouvoir et à ne pas laisser la lutte pour le pouvoir déconnecter les dirigeants politiques des demandes réelles de la société.
Ci-dessous, nos lecteurs peuvent accéder au texte intégral de la proclamation par « Un Solo Uruguay »qui s'affiche en 3D et uniquement en espagnol. Le document a été lu par l'enseignant Serrana Correaqui exerçait sa profession en dehors de la capitale du pays, et par le consultant en affaires Alejandro Gorostidi (photo).