Dans le but de préserver la santé des abeilles et de renforcer les barrières de biosécurité, la Direction générale des services de l'élevage (DGSG) du ministère de l'élevage, de l'agriculture et de la pêche (MGAP) a approuvé une nouvelle procédure qui réglemente l'utilisation des abeilles.l'importation de reines de l'espèceApis mellifera vers l'Uruguay.
La résolution n° 228/2025 établit les conditions spécifiques que doivent remplir les personnes et les entreprises intéressées par l'introduction de ce matériel génétique dans le pays. Le document a été rédigé par leDépartement d'apiculture de la division des laboratoires vétérinaires "Miguel C. Rubino". et est désormais disponible sur le site officiel du MGAP.
Une apiculture plus sûre grâce à de nouvelles exigences sanitaires
L'un des piliers de la réglementation est laobligation pour l'importateur d'être inscrit au registre national des opérateurs commerciauxIl s'agit d'une exigence fondamentale pour assurer un contrôle adéquat du processus.
En outre, la soumission d'uncertificat international de santé délivré par le service vétérinaire officiel du pays d'origine. Ce document doit être conforme aux lignes directrices établies par la Commission européenne.Résolution MERCOSUR/GMC/RES. 11/12qui fixe des normes régionales pour l'importation de reines d'abeilles afin de prévenir l'introduction de maladies transmissibles.
Un autre aspect important est que les importateurs devrontindiquer le lieu exact où les ruches seront installées pour la quarantaine obligatoire. Cette quarantaine, qui dure au moins un cycle complet de couvain, est supervisée par le service officiel et vise à détecter d'éventuelles maladies ou parasites avant de relâcher les abeilles dans le reste du rucher national.
Interdictions et protocoles relatifs aux maladies
Le nouveau règlement régit également de manière stricte la manipulation des abeilles pendant la période de quarantaine.L'utilisation d'antibiotiques est interditeCette pratique peut masquer les symptômes de la maladie et rendre difficile leur détection par les techniciens de contrôle.
Le document précise également quedes protocoles spécifiques pour la détection des maladies graves des abeillescomme la loque américaine - l'une des maladies les plus destructrices de l'apiculture - ou la présence dupetit coléoptère des ruches (Aethina tumida)un ravageur exotique considéré comme présentant un risque sanitaire élevé.
Si l'une de ces menaces est confirmée, la procédure définit les mesures immédiates à prendre, ainsi que les modalités de mise en œuvre.sanctions en cas de non-respectconformément aux réglementations nationales en vigueur.
L'apiculture nationale : entre production et biosécurité
L'importation de reines est une pratique courante dans le secteur de l'apiculture, notamment lorsqu'il s'agit d'améliorer la génétique des ruches, d'augmenter la productivité ou de diversifier l'offre de produits apicoles. Cependant, elle représente égalementune voie d'entrée potentielle pour les ravageurs et les maladies exotiquesLe renforcement des contrôles sanitaires est donc une mesure largement soutenue par les techniciens du secteur.
Avec la mise en œuvre de cette nouvelle résolution, l'Uruguayfait un pas décisif vers une protection globale de l'écosystème apicoleL'utilisation des terres, qui est essentielle à l'économie rurale et à l'équilibre environnemental.
Le pays consolide ainsi son engagement en faveur d'une apiculture responsable et traçable, alignée sur les normes internationales, et précise quela prévention est l'outil le plus efficace pour lutter contre les risques sanitaires auxquels la production apicole est confrontée dans le monde entier.
